François Mandil

   

    Né le 

    10 mars 1978 à Nantes en Loire-Atlantique

 

    Lieu d'origine

    Si vous insistez, il vous avouera qu'il est du Chesnay dans les Yvelines mais en public, il préfère dire qu'il est né à Nantes et qu'il habite dans le Doubs. Il ira même jusqu'à préciser qu'il a des racines turques.

 

    Etudes

    Maîtrise d'histoire, DESS de Tourisme et Environnement en passant par une khâgne en spécialisation allemand et une licence de sciences de l'éducation

 
Ex-professions

OS, détaillant en primeurs sur les marchés, chauffeur scolaire, steward d’accueil, trieur de nuit pour une boîte de VPC, manœuvre dans la grande distribution, animateur et directeur de colos …

 

Et plus sérieusement

Prof d’histoire-géo et de lettres depuis 1999.

 

Actuellement

Employé par le CPIE du Haut-Doubs (Centre Permanent d’Initiatives pour l’Environnement)

 

Sports

Rugby, ski, rando pédestre et pas de vélo

 

Engagements associatifs

Essentiellement chez les Scouts de France (éducateur et formateur pendant 5 ans)

 

Autres engagements

Militant politique depuis 1995, candidat aux élections municipales du Chesnay en 2001, aux élections législatives de juin 2002 et pour une partielle en décembre 2002, ancien membre du conseil Départemental de la Jeunesse des Yvelines … 

 

Ce qui le fait vivre

Pas mal de choses, à commencer par la musique. En vrac, le blues, le R’n’R, le Zydeco, le trad’ folk. Howlin’ Wolf, Bob Dylan, Les Wampas, Lynyrd Skynyrd, Boubacar Traoré, Rainbow… Il lui arrive même d’écouter Status Quo, Bizet, Boney M, Orff, voire Henri Dès !

On y ajoutera les voyages, le militantisme permanent, les vertus théologales, la remise en question, l’éducation ou encore la montagne.

 

Voyages précédents

Pas mal en Europe (de la pointe du Raz et de Wicklow jusqu’à Constantza, de Syracuse, Barcelone ou Patras jusqu’à Bergen), des petits coins de Syrie et de Tunisie, l’Himalaya indien, la Colombie Britannique, l’eastern province de Zambie, le lac Malawi ou encore New York, la Louisiane et la Floride.

 

 

Interview de François Mandil

 

Qu’est-ce qu’il te sera le plus d’abandonner ?

Ma coiffure de Samson, mes disques, une saison entière de ski et le Haut-Doubs.

 

Qu’est ce que tu vas emporter qu’en fait, ça ne servira à rien ?

Sur ma pauvre conscience endolorie et meurtrie pèsent trop de regrets à jamais enfouis.

 

Il va te falloir être honnête et nous donner d’abord deux qualités :

Entier et optimiste

 

Et maintenant deux défauts :

Entier au delà du supportable et optimiste au delà du raisonnable.

 
Tu as des tares cachées ?

Maniaque obsessionnel, pyromane, claustrophobe, paranoïaque, omniscient, schizophrène.

 

Des diplômes, des titres de gloire ... ?

Une maîtrise d’histoire, l’AFPS, le SB, le brevet du 25m nage libre (juin 1984, piscine de Chalais en Charente), un triomphe dans le rôle de l’avare lors de la fête de l’école en CM2 (juin 88 à Versailles), l’aiglon d’argent (février 91 à Crest-Voland), 47ème à une manche du championnat d’Europe du tir au propulseur préhistorique à Crépy-en-Valois (mai 2000), 9 semaines de camp scout animées au cours de l’année 2000 (du Var à la Haute-Loire en passant par le Doubs)

 

Qu'est ce que tu aimes dans la vie ? :

L'automne, pour ses couleurs, ses odeurs, sa pluie et le nuage de lait dans le thé que l'on boit devant l'âtre en fin d'après-midi en écoutant Joan Baez, juste à la sortie de la douche que l'on a prise en rentrant crotté d'une longue balade en forêt. Pendant ce temps, dehors, la pluie redouble.

L'hiver, pour son blanc, pour son froid, parce que c'est triste et beau, et pour le chocolat chaud qu'on prend, transi et un peu plus près de l'âtre, le soir en rentrant de sa longue journée de ski ou de luge. Pendant ce temps, dehors, la neige redouble.

Le printemps parce que c'est la fin de l'hiver et pour le café qu'on prend le matin en frissonnant un peu parce que l'aurore aux doigts de roses est encore un peu fraîche et qu'on aurait quand même mettre un pull. Pendant ce temps, à côté, le chat s'étire.

 

Existe-t-il des gens que tu admires ?

Un gars dont personne n’a jamais su le nom, artiste raté, qui aurait pu partir donner un sens à sa vie en s’embarquant sur un brick anglais en partance pour la Jamaïque, qui y serait peut-être devenu un trafiquant craint, un flibustier téméraire, un gouverneur concussionnaire ou pourquoi pas un nouveau Bartolomeo de las Casas. Malheureusement, il est mort du scorbut sans jamais avoir vu l’autre bord de l’Atlantique. Et seul le plancton pour saluer sa mémoire…

 

Et d'autres qui arrivent à t’énerver ?

Oui ! D’abord, mais je leur pardonne, ceux qui n’aiment pas la seule vraie musique, la musique des années 70. Beati pauperes spritu.

Par contre, ne trouvent aucune grâce à mes yeux les larbins complexés et ignares qui parlent un franglais horrible, absurde et otoclaste, ceux qui disent « opportunité » pour « occasion », « dédier » pour « consacrer », « définitivement » pour « décidément », « initier » pour « mettre en œuvre », ...

Au fait, surtout, ne me dîtes pas que nous partons en Afrique « en vélo », nous ne sommes pas à l’intérieur de nos vélos, mais bien dessus, c'est pas vrai ça, ça y est je suis énervé. C'est de votre faute !

 

Comment as-tu baptisé ton vélo ?

Lachésis ! C'est une des trois moires, ces sœurs qui tissent la destinée humaine.